mardi 17 février 2009

Adieu Max, bonjour Kuro.


A ceux qui se demandaient comment ça s'est passé finalement, je réponds que vers 4h20 du mat', complètement crevée, j'ai fini par étendre Max après sa dernière mesure, afin d'au moins pouvoir dormir une heure avant de prendre la voiture. Bien entendu, ça n'a pas été suffisant et je me suis levée vers 6h00 complètement crevée, mais c'était mieux que rien.

J'emballe Max, mes affaires de sport (et je réalise qu'heureusement je ne travaille pas à la biblio cet après-midi) et je pars pour le CHUV (je vous passe le bordel sur la route à cause de la neige, le trajet prend un temps certain) afin de rendre Max en néphrologie et pour continuer les examens au service de cardiologie.

9h00 : on commence par une échographie. Certains vont pour une grossesse, moi pas, mais bon c'est la vie... Je crois que ces 15 minutes ont été parmi les plus longues de ma vie. Le médecin promenait son échographe congelé et humide sur ma poitrine, me défonçant allègrement les côtes et le sternum au passage alors que je suis couchée sur le côté. Bordel, ça fait juste... mal. (les autres toubibs que j'aurai après dans la matinée me disent avoir testé eux aussi pour que leurs collègues se fassent la main et avoir tout autant souffert que moi).

10h00 : test à l'effort. Je me retrouve avec deux jeunes toubibs complètement tarés, chargés de me faire courir sur un tapis de course. Pas de soucis à se faire de se côté : j'ai certes un PR court et j'ai dû m'arrêter au palier 3 par manque de souffle, mais j'ai dépassé la moyenne d'endurance de leurs patientes. :p

11h00 : on me propose de me doucher, mais je refuse, disant que je préfère le faire chez moi. Je pars récupérer ma voiture et manger avec mon homme qui travaille à 20 min de là. Mais... je sors à peine de l'autoroute que le téléphone sonne et que la douce voix de l'infirmière résonne dans l'habitacle de la voiture, me disant que j'ai oublié de passer la voir.... pour la pose du fameux ECG Holter (mon ami Kuro). Je pète un câble sur le moment parce que :
1) je suis juste... crevée. J'en ai marre, j'ai presque pas dormi et les toubibs, n'ayant rien trouvé de probant à l'échographie, veulent pousser les examens plus loin. IRM (ça peut encore aller) puis peut-être électrophysilogie (le truc charmant où on vous fait remonter un cathéter dans le coeur par l'artère fémorale. Et ÇA, je ne gère juste pas du tout.... ça m'angoisse comme une gamine)
2) les premiers toubibs que j'ai vus auraient pu me rappeler que j'avais le Holter à mettre (et du coup me forcer à me doucher sur place, parce que 48h sans douche après un effort, sans mauvais jeux de mots, ça pue)
3) j'étais déjà bien loin de l'hôpital et je venais de passer 10 min à déneiger ma voiture.
Bref, pas envie d'y retourner. Je dis à l'infirmière que je la rappelle dans la journée pour fixer un nouveau rdv.

Puis, je pars manger avec mon homme et ses collègues et on se dit que finalement, comme lui ne se sent pas bien (mal dormi aussi la nuit dernière, les ravages de Max sont contagieux), il pourrait prendre conger et retourner avec moi au CHUV dans la journée pour poser l'ECG après une douche sur place (je n'avais juste PLUS aucune envie d'aller là-bas seule, je commençais à sérieusement péter un câble pour tout dire).

13h45, on retourne au CHUV, je demande à me doucher et on me pose enfin Kuro (parce que dans une boîte noire, oui, je sais... -_-) à 14h45, que je dois garder jusqu'à minimum demain 15 heures. Mais Kuro est silencieux lui.

16h30, on arrive à la maison. On se change en vitesse avant d'aller dormir un moment. On met une alarme à 19h00 afin de se lever pour s'occuper de la lessive... qu'on entend pas (ouf, je peux dormir, ça me rassure). On se lève finalement à 19h45.

Là, la machine tourne. J'ai faim, je suis complètement désorientée, je me crois le matin et le soir en même temps, je suis naze, je sais pas quoi manger parce que peur d'être nauséeuse comme à midi. Je ne sais même pas si je vais aller en cours demain.

C'est mon homme qui rapportera mon Holter aux urgences jeudi matin, moi je ne refais pas un trajet.
Marre.

Un peu de repos et je pense que ça ira mieux....


Image : Maliki (dont je file lire le dernier strip pour me remonter le moral)

2 commentaires:

Fraizy a dit…

un vrai parcours du combatant :/
Je te comprends, c'est dur tout ca.
J'ai eu de la chance j'avoue, mon mari m'accompagne toujours à mes rendez-vous depuis le début, et franchement ca aide.
Courage et gros bisous

Anonyme a dit…

Oh là là, ma pauvre Kosmos...
C'est vrai que ça ne doit pas être facile, à vivre, à supporter, de garder patience... (moi qui ne supporte pas l'hôpital, et tout examens en général, j'ose à peine imaginer...)
Vraiment bon courage miss, et puis j'espère que tout ira mieux très vite!
Bisous